Au milieu de ce vide intersidéral, j'aurais surement le temps de penser à toutes ces choses, ce que je suis toussa. C'était trop facile de dire que j'étais une pute, simple déguisement. Et maintenant? Pourquoi ce s'rait différent? J'ai changé c'est sur, ma relation avec mon environnement le dit clairement, plus besoin des autres pour me sentir indestructible. Et lui dans tout ça? Si j'n'ai effectivement besoin de personne, ou au contraire de trop de gens, pourquoi je resterais, pourquoi j'arrêterais de fuir? L'impression que tout se fige, rassurant? Ou au contraire tellement flippant que ça en devient paralysant et qu'on finit par s'y complaire?
Je sais déjà ce qui va se passer, un soir sur deux à chialer comme une gamine; des sourires, des faux semblants, et ce sentiments d'être juste de trop. Mais parfois on réussira à masquer le tout, et on finira par croire qu'on s'éclate.
Et non, personne ne m'a jamais abandonné, ou presque, j'ai seulement un don pour disparaitre, me faire oublier.
Et qui aurait cru qu'il me rappellerais? Ca devait juste en être un de plus. Je sais pas quoi lui dire, je suis mal à l'aise, étant donné qu'il y'a surement quelqu'un dans ma vie maintenant. D'ailleurs je n'en ai pas parlé ou presque, comme si le fait de le cacher me permettait de le garder.
Et puis c'est fou comme ça me manque, ma vie là bas, j'aurais pas cru. Faut pas que je m'attache merde, pas envie que ça recommence. J'ai trop longtemps lutter pour éviter ça. Pourquoi ce s'rait différent? Pourquoi ça irait bien maintenant?
Sinon à part ça, j'ai un nouveau chapeau... il est juste interdit de se moquer (oupa).
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