Des choses a dire, peut-être trop, mais pas à vous. Pourquoi j'me pointe ici alors que ça fait quelques jours? Sais pas, nulle part ou extérioriser, ça boût à l'intérieur. Et puis ce vide dans lequel au final je me complait. Ca fait bizarre d'accepter ça, après tant d'année à lutter contre.
Et ces gens qui sont là au bon moment au bon endroit, on discute, on fait un bout d'chemin, il nous pousse nous redonne un peu d'élan pour avancer plus loin.
Et puis toute cette énergie perdue à crier, a se battre, pour pas grand chose au final. Juste parce qu'en face il n'y a que des esprits bornés.
Réaliser à quel point les gens attachent de l'importance à ce qu'ils voient et uniquement.
Découvrir qui cette personne est réellement et se décevoir soi même.
Trop, simplement.
Et ce besoin de prendre son temps, de tout observer, de tout définir. Ce besoin d'être accompagné en permanence alors qu'au final que la personne soit là ou pas je suis seule avec moi même. Juste parce qu'il y a des codes, ces putains de trucs qui sont censés définir la normalité.
Ma normalité à moi est différente, peut-être. Où peut-être est-ce seulement encore une de mes croyance, qui sait.
Toujours est-il que je crois avoir relu les règles du jeu, et que peut-être je suis prête à jouer à nouveau. Mais ça va faire mal, certainement... Pas à moi...
Et puis je vais partir aussi, me couper du monde, vivre autre chose, peut-être que ce sera un moyen de me découvrir, de savoir. J'ai hâte, et j'ai très peur à la fois.
J'aimerais qu'on m'explique un jour, pourquoi quoi qu'on fasse et avec les meilleurs intentions du monde, il y a toujours quelque chose qui foire, quelqu'un qu'on blesse. Rien ne se déroule jamais de la bonne façon, comme on l'imagine.
Et puis il y a ses cauchemards aussi, trop de concordances avec d'autres trucs, ça en devient flippant parfois.
Il y a aussi ces choses auxquelles je tiens, qui n'arrivent jamais ou tombent à l'eau.
Je veux bien d'un être de lumière (petit clin d'oeil) qui veille sur moi, mais si veiller sur quelqu'un signifie l'empêcher de vivre quoi que ce soit qui pourrait être foireux ou même contrariant. C'est un peu triste, trop lisse.
Je vais bien ne t'en fais pas, ou presque.
Dimanche 13 juillet 2008 Ã 0:25
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