Baka, arrête de penser, même si tout est mort autour de toi.
Elle respire enfin, reprend des couleurs, refait surface. Pendant que l'autre disparait, meurt.
Elle pensait pourtant qu'elle était partie, qu'elle avait disparue, mais elle était toujours là , agonisant, suffoquant. Elle apparaissait parfois, mais on ne la voyait pas ou si peu.
C'est troublant de la voir guérir, reprendre des forces et revenir. Ca fait peur.
L'autre est mal à l'aise avec elle, essaye de l'enfouir à nouveau. Mais elle est plus forte et l'autre va mourir pour de bon. Il le faut.
Tout ça vient trop vite, évidemment c'est toujours comme ça de toute façon. On ne nous laisse jamais le temps d'apprivoiser les choses, de les accueillir.
Elle s'était faite à l'idée d'être quelqu'un d'autre; et c'est à ce moment qu'elle se retrouve.
Il paraitrait que.
Est-ce qu'il existe une personne qui se soucie réellement de ce que les choses sont au lieu de ce qu'elles paraissent? J'en doute.
Tout est vide, elle pleure. Pour rien, juste comme ça.
L'impression qu'on lui force la main, mais ne s'oppose pas de peur de rater quelque chose.
Elle l'a choisit lui, mais ça aurait pu être n'importe qui d'autre, c'est ce qu'elle croit. Il l'intrigue.
Incapable papillon, tu ne sais même pas voler.
Mardi 4 mars 2008 Ã 22:57
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